article de   <PARIS NORMANDIE >  1er septembre 2003           

Le sans faute des Ebroïciennes

Victorieuses de Reims en finale, les Ebroïciennes ont remporté leur tournoi après un parcours parfait. Andrej Curyl a dû trouver des motifs d'encouragement.

          L'objectif fixé par Andrej Curyl l'entraîneur ébroïcien a été atteint : ses filles ont disputé quatre rencontres en deux jours lors du tournoi organisé par le club. Elles ont aussi remporté la finale 50 à 43 devant Reims, une équipe qu'elles retrouveront en championnat de Nationale 1, mais aussi en amical dès vendredi prochain à 20h à la salle omnisports.  L'Evreux AC était pourtant diminué puisque Clarisse Mercier, blessée n'était pas dans le groupe. « Elle s'est retourné l'ongle du gros orteil vendredi soir à l'entraînement, dévoilait le kiné Denis Grenet, c'est très douloureux. » Andrej Curyl poursuit : « Clarisse voulait reprendre dès dimanche matin, mais pas question de courir un risque inutile. Nous allons avoir besoin d'elle cette saison, je préfère qu'elle soit totalement rétablie. » Alors Jehanne Detry a occupé le poste de meneuse jeu, retrouvant tous les automatismes d'antan ou presque, démontrant aussi qu'elle n'avait rien perdu de son adresse et de son envie de jouer. « Compte tenu de l'indisponibilité de Clarisse, Jehanne n'a pas pu souffler, analysait l'entraîneur, néanmoins même si une légère fatigue s'est ressentie lors du troisième match devant Rennes où nous avons été accrochés (38-35), le groupe a très bien réagi ensuite. D'ailleurs en finale c'est notre adversaire, Reims, qui a craqué physiquement ! »
               Pourtant le début de la partie était favorable aux Champenoises qui menaient 10 à 2, plus rigoureuses en défense à l'image de Muriel Robini très motivée, Biagui et ses équipières refaisaient leur retard et viraient en tête à la pause (25-23). Le troisième quart temps était totalement en faveur des locales (37-27), puis Biagui et Beuzelin alignaient ensuite à trois points, l'écart se maintenait longtemps puis un petit relâchement sur la fin permettait à Reims de revenir à sept longueurs (50-43). « Une fois de plus nous remportons notre tournoi, des victoires comme celles-ci sont toujours bonnes à prendre, commentait Andrej Curyl. Moralement c'était très important, la bonne ambiance dans un groupe découle toujours de succès, actuellement c'est le cas il faut que cela continue. »

Catherine Lenoir.

 

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